La Maison Poussière
"Elle a allumé un feu dans le foyer. Ça nous a un peu emboucanées, le temps qu'il se réchauffe. Lui non plus, il n'avait pas joué depuis tellement longtemps. Elle est allée chercher sa tasse préférée et la vieille théière, qu'elle a posées sur le coin du poêle, puis elle s'est emmitouflée dans une grosse douillette descendue de sa chambre et elle est partie à ma découverte." Lorsqu'une inconnue pousse la porte de la maison Poussière, nichée sur l'île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s'interroge : qui vient ainsi perturber ses années d'abandon et de solitude ?
L'avis de la libraire:
La maison Poussière nous ouvre ses portes. Elles grincent, le plancher craque, tout est poussiéreux… Bref, cette maison n’a plus été habitée depuis longtemps. Et elle s’ennuie, elle ne se sent plus vivante. Jusqu’à ce qu’une inconnue vienne tout bouleverser. La maison devient un chantier: peinture, ponçage, rien ne lui échappe. Et si la vie de cette inconnue était aussi un chantier? Un endroit dont elle aurait condamné l’accès à tous y compris elle-même, parce que trop dangereux. Pour échapper à un lourd secret. C’est en voulant échapper à ses souvenirs que l’inconnue va plonger dans les souvenirs de la maison. Et un dialogue va s’installer. Oui, les maisons nous parlent, elles ont tant à nous dire. Mais savons-nous tendre l’oreille et être réceptif à leurs vibrations? Venez donc écouter l’histoire de la Maison Poussière. Ses joies, ses drames, ses secrets. Vous en profiterez pour apprendre des expressions typiques du Québec: être tout croche: être tout de travers; zigonner: perdre son temps en essayant de faire quelque chose après plusieurs essais infructueux; s'emboucaner: s’emmêler les pinceaux; avoir la chienne : avoir peur (ou la flemme, c’est selon). Et tant d’autres.
Bienvenue au Canada!